13 décembre 2016
Conférence
à Vienne: par solidarité avec Adlène retenu
prisonnier à son domicile, des membres de la collaboration LHCb
se déplacent à Vienne pour un workshop (article
dans Nature)
Emission de France Inter "Comme un bruit qui court"
11 novembre 2016
Article de Louise Fessart sur médiapart lien vers l'original sur le site mediapart (pour les abonnés) lien vers le pdf (pour les autres)
8 octobre 2016
Dans sa décision
publiée ce jour, le conseil
d'état a refusé de lever l'assignation
à
résidence d'adlène.
Communiqué de presse du Conseil
d'état
Article du Monde:
une analyse très pertinente "Jusqu’où
peut aller le
ministère de l’intérieur dans
l’invocation
d’un principe de précaution pour assigner une
personne
à résidence ? Très loin, ou en tout
cas plus loin
qu’il n’était jamais allé, a
répondu,
vendredi 7 octobre, le Conseil d’Etat. "
Article
de Pierre Alonso dans Libération
7 octobre 2016
article dans "lundi matin" sur la seconde
audition au conseil d'état
article
dans libération le 22 septembre
A
ce jour notre lettre au Président de la
République reste
toujours sans réponse. La semaine du 19 septembre, un
recours
d'Adlène et de ses avocats contre l'assignation à
résidence a été examiné par
le conseil d'état. Aucune décision n'a
été prise par le juge et une nouvelle audience a
été convoquée pour le 7 octobre.
Interview
d'Adlène dans "Les pieds sur terre"
(France Culture)
article de Geoff Brumfield dans Nature
3 Aout 2016: lettre
envoyée par le comité de soutien au
président de
la république et au ministre de l'intérieur
3 Aout
2016: article
dans "The Wire" relatant les circonstances de l'expulsion
d'adlène
1er Aout
2016:
Le comité de soutien a appris avec consternation
que le 15
juillet 2016, Adlène Hicheur avait été
expulsé du Brésil sans
préavis, sans motif avéré et sans
aucune
possibilité de recours. Il a été
ramené
contre son gré et sous escorte policière sur le
territoire Français, ou il a été
assigné
à résidence avec obligation de pointer au
commissariat
local 3 fois par jour et interdiction de sortie entre 20h et 6h du
matin. A l'issue de sa détention à Fresnes,
A.Hicheur
était devenu, grâce au soutien de nos
collaborateurs
Brésiliens, chercheur invité par le
ministère de
la science et de la technologie brésilien de 2013
à 2014,
puis professeur à l'université
fédérale de
Rio de Janeiro (UFRJ) depuis 2014. Au sein du groupe de l'UFRJ, Il
participait (et participe toujours) à
l'expérience
LHCb, sur le grand collisionneur à Hadrons du CERN (LHC).
Il est l'auteur principal de plusieurs publications
importantes de
la collaboration, la dernière en date ayant
été
soumise fin juillet 2016. Son contrat venait d'être
renouvelé par l'UFRJ. Le comité de soutien
dénonce
les conditions de l'expulsion de M.Hicheur ainsi que son assignation
à résidence injustifiée, au
mépris de
toutes les règles de l'état de
droit.
30
avril 2012: Tribune libre Hicheur-Tarnac
publiée par "Le Monde" (pdf)
Lien
vers le site du collectif Viennois de Soutien (CVSAH)
15
mai 2012: Nous
avons appris en soirée que grace au jeu des remises de
peines, Adlène venait d'être
libéré... Il avait 10 jours pour
faire appel,
mais cet appel aurait suspendu les remises de peine et
condamné Adlène à demeurer en
détention près de huit mois
supplémentaires, jusqu'à la tenue d'un nouveau
procès. Sa libération intervient le lendemain de
la date limite pour l'appel et chacun comprendra donc que
c'étaitt un non choix qui s'offrait à lui, et que
la peine prononcée ne l'a été que pour
couvrir et justifier les deux ans et demi de détention
provisoire.
4 mai
2012 Le
Procès d'adlène a eu lie les 29 et 30 mars 2012,
devant la 14ieme chambre
du Tribunal Correctionnel de Paris. Le jugement a
été rendu Vendredi 4
mai 2012 à 13h30. Adlène a
été condamné à
été condamné à 5 ans de
détention dont une année avec sursis et
à la saisie des scellés (Vol par
l'état de l'argent et du matériel
informatique saisis lors de son arrestation). Lors du
procès et de l'énoncé du verdict, nous
n'avons rien entendu de convaincant dans l'énoncé
des charges reprochées à Adlène
Hicheur, en tout cas rien de prouvé, pas même
l'identité de son interlocuteur sur les forums. Si vous
croyez que la justice ne s'appuye que sur des faits, que le
travail des enquêteurs consiste à amener des
preuves et que toutes les assertions ne reposant pas sur des
éléments établis sont nulles et non
avenues, si vous pensez que le doute doit
bénéficier à l'accusé,
alors vous êtes dans l'erreur. Le témoignage de
D.Boutigny, ancien directeur de thèse d'Adlène,
résume tout à fait ce procès: "Je pense que si je n'avais pas
assisté à ce procès, si je n'avais pas
entendu de mes oreilles les élucubrations scabreuses
basées sur une série d'hypothèses non
vérifiées afin de tailler un costume de coupable
à Adlène Hicheur, j'aurais eu au fond de moi un
doute en me disant que la justice française ne pouvait pas
condamner sans preuve ou sans au minimum quelques
éléments solides permettant de se forger une
intime conviction.
Aujourd'hui, je sais qu'il est possible d'arrêter quelqu'un
en France, de lui faire subir 96 heures d'interrogatoire sans sommeil,
alors que cette personne souffre physiquement et que le
médecin lui prescrit des médicaments de plus en
plus forts pour le faire tenir... Je sais aussi qu'il est possible de
détenir quelqu'un pendant 30 mois sans qu'aucun
élément sérieux ne justifie cette
détention. Enfin, je sais qu'il est possible de construire
un dossier uniquement à charge, de bourrer celui-ci
d'éléments non prouvés, d'erreurs
grossières, d'hypothèses scabreuses et finalement
de faire condamner quelqu'un à des années de
prisons. Vous
qui me lisez, prenez garde à vos écrits, prenez
garde
à vos courriels, et finalement prenez garde à vos
pensées. Une justice d'exception a été
instaurée en France et elle a tout pouvoir. ".
- Compte
rendu détaillé des audiences:
- Blog de Dominique Boutigny (ancien
directeur de thèse dÁdlène)
-
Compte Rendu de Louise Fessard pour médiapart 30 mars (pdf)
31 mars (pdf)
-
Compte rendu du monde 29 mars 30
mars
-
Reportage
FR3
15 mars 2012: deux semaines avant l'ouverture
du procès, une conférence
de presse sur l'affaire Hicheur a eu lieu le 15 mars au
siège de la LDH, 138 rue Marcadet, Paris 18ème
Articles parus suite à
la conférence de presse:
associated Press france
info Médiapart
Le point L'express les inrocks LCI L'humanité
OWA
Janvier 2012: Après
la cloture de l'instruction mi octobre et le réquisitoire de
l'accusation fin novembre, l'instruction a enfin rendu son
réquisitoire et demande le maintien en détention
d'adlène et le renvoi devant le tribunal correctionnel. Le
procès aura lieu les 29 et 30 mars 2012 à 13h30
devant la 14ème
chambre du tribunal correctionnel de Paris.
Articles
publiés en janvier 2012: libération
le point - Médiapart (pdf)
oumma.com rue89
Certains
des éléments mentionnées dans ces
articles sont
à prendre avec prudence car ils sont en grande partie
basés sur le réquisitoire à charge de
l'accusation, qui vu le vide factuel du dossier cherche à
décrédibiliser l'image d'Adlène pour
faire
admettre une punissabilité de principe.
extrait
du livre "l'espion du président" : page consacrée à
l'affaire Hicheur
Lire le
récit détaillé de l'affaire sur le site du CVSAH (collectif
viennois)
Biographie d'adlène Hicheur
(Site du CVSAH)
GUANTANAMO à LA
FRANCAISE:
Le 8 octobre
2009, notre collègue
Adlène Hicheur était
arrêté au domicile de ses parents à
Vienne, dans l’Isère, puis après
plusieurs jours de garde à vue était mis en
examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise
terroriste[i].
Il est depuis incarcéré à Fresnes en
détention provisoire. Il est à noter
qu’Adlène est le seul mis en examen dans cette
affaire. Aujourd'hui, il est
en détention "provisoire"
depuis plus
de deux
ans, simplement pour avoir
surfé et échangé des messages sur des
sites internet dits "islamistes". Les
lecteurs anglophones liront avec
intérêt l'éditorial consacré
par la revue scientifique Nature au cas Hicheur, et les
questions qu'il
pose, tandis que les autres se réfèreront
à
médiapart où à OWNI (voir notre revue
de presse), seuls journaux de langue francaise à
avoir pour l'instant manifesté un véritable
intérêt pour ce cas.
Adlène
a constamment clamé son innocence et se débat
depuis son arrestation dans un univers digne de Kafka. Des
allégations mensongères sur son compte ont
été maintes fois publiées dans la
presse et
même dans certains ouvrages, émanant pour
certaines des
plus hauts responsables de la police et de l'état. Depuis
plus de deux ans toutes les demandes de mise en
liberté provisoire présentées
par ses ont été
refusées,
sans qu'aucun élément matériel
tangible ne soit venu étayer les
graves accusations dont il fait l'objet. En
tant que collègues d'Adlène, nous avons
été
choqués par son arrestation et trouvons anormal son maintien
en détention, inimaginable dans tout autre pays
Européen. Compte tenu de
cette situation qui perdure ,
nous avons donc crée
ce comité de soutien ayant
pour but de
prêter assistance et soutien à Adlène
dans sa
défense contre des accusations qu'il a toujours
niées.
Les
fonctionnaires du ministère de la justice ont plusieurs fois
été alertés par notre
comité sur cette
détention abusive mais, contre toute évidence,
persistent à répondre que les droits de M.Hicheur
sont respectés. Les nombreux élus que
nous avons contacté n'ont pas donné suite,
invoquant la séparation des pouvoirs ou
préférant ignorer les
conséquences de lois qu'ils ont votées et qui
permettent d'emprisonner pour deux ans des gens sur la base de simples
soupçons. Aux dernières
informations, le magistrat instructeur aurait l'intention de
procéder à la cloture
de l'instruction mi octobre, mais il est à craindre que la
détention de M. Hicheur ne se prolonge jusqu'à la
tenue
d'un
éventuel procès, soit encore pour plusieurs mois.
Le
comité de soutien dénonce la disproportion totale
entre
la réaction policière et judiciaire et les faits
réellement reprochés à
Adlène, la longueur
inadmissible de l'instruction (compte tenu du peu
d'éléments) et surtout le scandale d'une
détention
provisoire longue de deux ans et parfaitement injustifiable, La
détention provisoire devant rester
une exception
et
être
justifiée par des élément précis
et non par
de vagues généralités. Le
comité demande la
libération, au
besoin assortie d’un contrôle judiciaire, de M.
Adlène Hicheur
jusqu’à ce que l’instruction
présente ses conclusions. Si
des faits concrets et avérés devaient le mettre
en cause, M. Adlène Hicheur
comme tout citoyen doit avoir droit à un procès
contradictoire dans des délais raisonnables . En
l’absence de charges convaincantes
M. Adlène
Hicheur doit être complètement
innocenté et dédommagé du
préjudice grave causé par une
incarcération
injustifiée.
octobre 2012:
Suite
à
la cloture de l'instruction nous avons retiré notre
pétition en ligne, bien qu'à ce jour
adlène
demeure encore en détention en attendant pour le
début
novembre une décision de renvoi ou de non lieu. Suite
à l'envoi, en recommandé avec
accusé de réception, de la pétition (400 signataires) et
d'une lettre d'accompagnementle
30 juillet nous avons recu début octobre deux
réponses du ministère de la justice qui ne font
que nous
informer sur l'état de la procédure et
justifient
les décisions de la justice mais ne répondent
aucunement
sur le fond à savoir le caractère abusif,
injustifié et extraordinairement long de la
détention
provisoire.
Lettre d'une page
pour faire connaitre l'affaire au public.
Memo
résumant les principaux points du dossier (dernière mise
à jour 27 juillet 2011) (pdf)
Voir la
page Actions
et actualité pour plus de
détails, ainsi que notre Revue de Presse.
*Les
juges de Strasbourg reconnaissent quatre critères pouvant
justifier la détention d'une personne avant jugement
lorsqu'il
subsiste des raisons plausibles de soupconner qu'elle a commis une
infraction. Il s'agit:
- du risque de fuite
- du risque d'entrave à la bonne
marche de la justice
- de la nécessité de
prévenir la criminalité
- du besoin de préserver l'ordre
public
Lorsque aucune raison de ce type ne peut être
identifiée, le prévenu doit être
libéré
en vertu de l'article 5(3) de la CSDH
N.B.: Les
membres de ce comité de soutien agissent à titre
individuel et leur
action n'engage en rien les institutions auxquelles ils appartiennent
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