10 mars 2011: Compte rendu de la conférence de presse au café du Grutli (Genève) article TDG article du Courrier
19 février: A
ceux qui accuseraient les chercheurs soutenant Adlène de
corporatisme ou de manque de jugement (il parait que cela aurait
été évoqué au cours des débats
récents) il me parait intéressant de rappeller que
sur un sujet similaire, l'AntiDreyfusard Maurice Barrès
(1862-1923) avait dénoncé dans un discours à
l'Assemblée Nationale les intellectuels ayant pris la
défense de Dreyfus comme des « nigauds, des
étrangers, des animaux enragés ou
décérébrés ». L'histoire a
depuis tranché! mais prenons garde de rester modestes...
15 février: rejet
de l'appel de remise en liberté. Malgré ce courrier
du ministère de la justice,
on peut tout de même être saisi de doutes sur
l'indépendance réelle de la justice et sur la chance pour
les
divers recours d'aboutir dans une affaire telle que celle ci. Tout
d'abord, le rôle du JLD rste très théorique et ce
dernier ne fait en général que suivre les avis du
procureur et du juge d'instruction. D'autre part, il se pourrait
que cette affaire soit une
affaire dite "signalée", auquel cas les dés seraient
pipés puisque toutes les réquisitions prises sur
la remise en liberte d'Adlène
par le procureur général de la cour d'appel de Paris
devant la chambre
de l'instruction le seraient sur instruction
directe (ou tout au moins consultation) du ministère de la
justice (Voir cet article: http://libertes.blog.lemonde.fr/2010/11/30/comment-le-pouvoir-intervient-dans-les-affaires-judiciaires/).
Autre possibilité, une certaine frilosité à
prendre une décision qui risquerait de déplaire en
haut lieu? On passe donc la patate chaude à la
cassation.... Un tel acharnement de l'appareil d'état et/ou de
la justice sur un citoyen isolé reste en tout cas
totalement incompréhensible.....
11 février: la
chambre d'instruction a débattu de l'appel suite
au
renouvellement du mandat de dépot le 27 janvier.
Décision
attendue mardi 15.
10 février: nous
avons
recu un courrier relativement long du ministère de la
justice faisant suite
à nos lettres au président de la
république et au
ministre de la justice. Vous trouverez copie de ce courrier ici.
Nous avons également recu un courrier
du pdt du groupe nouveau centre à
l'Assemblée Nationale.
8 février: l'appel
du 4 février a été rejeté
par la chambre d'instruction.
4 février 2011: la
chambre d'instruction a débattu de la demande de
mise en
liberté d'Adlène ce jour. Décision
mardi 8
février. L'appel devant la chambre d'instruction de la
décision du JLD en date du 27 janvier sera d'autre part
examiné le 11 février.
27 janvier 2011: le
mandat de dépot vient d'être renouvelé
pour 4
mois par le Juge Des Libertés (JLD)
après une
mascarade de débat. Prochaine
issue importante le 4
février
avec un passage devant la chambre d'instruction Ces demandes
de
mise en liberté forment un processus a 3
étages:
1) Passage devant le juge des libertés qui en
général ne fait qu'enterriner l'avis du juge d
instruction: son indépendance n'est donc que
théorique
2) Si prolongation du mandat de dépot, passage devant la
chambre d instruction (=3 juges). L avocate fournit alors un
mémoire argumente d une dizaine de pages et la chambre rend
une décision (jusqu'à présent toujours
négative)
3) En cas de nouveau refus recours en cassation. Jusqu a present
adlène avait peu usé de cette procedure car c'est
alors
un nouvel avocat qui doit alors intervenir et selon Adlene cela coute
cher - désormais, étant sans
revenus adlene
peut bénéficier de l aide juridique et il y aura
donc assage systematique en cassation en cas de refus.
-
La procédure du 27 janvier est l'étape 1 d une Nieme
demande (je crois que N=12) et représente un
passage
obligé par la loi qui est le renouvellement tous les 4 mois
du
mandat de dépot. D'autres demandes de mises en
liberté
sont déposées régulièrement
par
Adlène et son avocate .
- La procédure du 4 février est
l'étape 2 de la demande N-1
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